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> 26.06.11 norma cole, andrea inglese, michael palmer, virginie poitrasson & jennifer scappettone > film + video

Double Change vous invite à une lecture trilingue

de Norma Cole, Andrea Inglese, Michael Palmer, Virginie Poitrasson, et Jennifer Scappettone

dans le cadre des rencontres I THINK, à la galerie Poggi & Bertoux associés et Objet de production

dimanche 26 juin à 16 h

Galerie Poggi & Bertoux associés + Objet de Production
115/117, rue La Fayette
75010 Paris
Rez-de-Chaussée, fond de cour
M° Gare du Nord

Entrée libre

Norma Cole est née à Toronto. Parmi ses livres de poésie: Natural Light (2009), Where Shadows Will: Selected Poems 1988-2008 (2009), Spinoza in Her Youth (2002), The Vulgar Tongue (2000), and Desire & Its Double (1998).  De 2004 à 2006, Norma Cole était l’artiste principale de Collective Memory, une installation, performance, et publication pour “Poetry and its Arts: Bay area Interactions 1954-2004” à l’invitation de la Société Historique de Californie à la California Historical Society de San Francisco. Parmi ses traductions: Journals (1989) de Danielle Collobert; Nude (2001) d’Anne Portugal; et The Spirit God and the Properities of Nitrogen (2004) de Fouad Gabriel Naffah. Elle a aussi rassemblé et traduit Crosscut Universe: Writing on Writing from France (2000), une anthologie de poésie et  de poétique écrites par des auteurs français contemporains. Elle vit à San Francisco depuis 1977 et enseigne à l’Université de San Francisco.

Andrea Inglese (1967) vit à Paris. Il a publié un essai de théorie du roman L’eroe segreto. Il personaggio nella modernità dalla confessione al solipsismo (2003), des livres de poésie Prove d’inconsistenza, in VI Quaderno italiano (Marcos y Marcos, 1998), Inventari (Zona 2001), Colonne d’aveugles (Le Clou Dans Le Fer, 2007), La distrazione (Luca Sossella, 2008; prix Montano 2009), des recueils de proses Prati / Pelouses (La Camera Verde, 2007), qui ont été partiellement repris dans le livre collectif Prosa in prosa (Le Lettere, 2009), et Quando Kubrick inventò la fantascienza. 4 capricci su 2001 (La Camera Verde, 2011). Il a édité une anthologie du poète français Jean-Jacques Viton, Il commento definitivo. Poesie 1984-2008 (Metauro, 2009). Il est l’un des fondateurs du blog littéraire Nazioneindiana (www.nazioneindiana.com). Il est membre de la redaction de “alfabeta2” et gère le site www.alfabeta2.it. Il est ecrivain en résidence avec une bourse du Conseil Régional d’Île de France pour l’année 2010-2011.

Le poète Michael Palmer est né à New York en 1943. Il vit actuellement à San Francisco.  Il a recemment publié le livre Thread aux Etats-Unis, chez New Directions.  Palmer a beaucoup voyagé en Chine, au Brésil, et en Europe, notamment.  Il travaille souvent en collaboration avec des artistes, comme avec le peintre Irving Petlin, qui habite Paris, et avec le chorégraphe Margaret Jenkins, qui habite San Francisco. Son livre de poésie Première figure vient de paraître chez Corti dans une traduction de Virginie Poitrasson et d’Eric Suchère. Première figure date de 1984 et fait partie d’une trilogie qui comprend Notes pour Echo Lake (1981) et Sun (1988). Cette trilogie peut-être considérée comme le chef d’oeuvre de Palmer et la traduction du volet central manquait donc au lecteur français. En France, plusieurs de ses livres ont été traduits dont Sun (aux éditions P.O.L. par Emmanuel Hocquard) et Notes for Echo Lake (aux éditions Spectres Familiers, traduction Sydney Levy et Jean-Jacques Viton). On pourrait dire que son oeuvre explore la nature des relations entre le langage et la perception. Sa poésie, bien que semblant abstraite – puisque partant du langage – est en fait profondément lyrique.

Jennifer Scappettone est l’auteur de From Dame Quickly (Litmus Press, 2009), Err-Residence (Bronze Skull, 2007) et Beauty [Is the New Absurdity] (dusi/e kollectiv, 2007), et l’éditrice de Belladonna Elders Series #5: Poetry, Landscape, Apocalypse (Belladonna, 2009), qui rassemble ses écrits ainsi que ceux de Lyn Hejinian et Etel Adnan. Thing Ode/Ode oggettuale (La Camera Verde, 2008) était traduit par Scappettone en italien avec l’aide de Marco Giovenale.  Elle est traductrice de l’italien, et elle a édité un numéro de la revue américaine Aufgabe dédié à la poésie contemporaine italienne, avec comme thématique “the poetry of research.” Ses traductions de la poésie d’Amelia Rosselli—Locomotrix: Selected Poetry and Prose of Amelia Rosselli—vont paraître chez University of Chicago Press. Elle est en train de compléter une étude critique Killing the Moonlight: Modernism in Venice. On peut trouver son travail sur son site, http://oikost.com. Scappettone enseigne à l’Université de Chicago, et cette année 2010-2011 est résidente à l’Academie américaine à Rome.

Virginie Poitrasson, née en 1975, écrivain, performeuse et traductrice, explore les frontières entre les genres et les modes d’expression langagiers et plastiques (sons, vidéos, sérigraphie). Auteure de Journal d’une disparition (Ink #1, 2010), Nous sommes des dispositifs (La camera verde, 2009), Tendre les liens (http://www.publie.net, 2009), Demi-valeurs (éditions de l’Attente, 2008), Série ombragée (Propos2 éditions, 2006) et Épisodes de la lueur (L’Atelier du Hanneton, 2004). Traductions de First figure de Michael Palmer, co-traduit avec Éric Suchère (José Corti) et Slowly de Lyn Hejinian (Format Américain). Blog : http://virginiepoitrasson.blogspot.com/

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