A l’occasion de la publication de Comment devenir parfait de Ron Padgett aux éditions joca seria et de et comment nous voilà moins épais d’Anne Portugal aux éditions P.O.L,
double change et l’atelier Michael Woolworth
vous invitent à une lecture
de Ron PADGETT
et Anne PORTUGAL
le lundi 10 juillet à 19h30
Atelier Michael Woolworth
2 rue de la Roquette, cour Février
75011 Paris
entrée libre
http://www.michaelwoolworth.com/
BIOS
Auteur de nombreux livres de poésie, grand traducteur de poésie française (Cendrars, Apollinaire, Reverdy), Ron Padgett est né dans l’état d’Oklahoma en 1942. Associé à l’école de New York, Ron Padgett a collaboré avec de nombreux écrivains et artistes (Joe Brainard, Bertrand Dorny, Alex Katz, George Schneeman, Trevor Winkfield, Jim Dine). Comment devenir parfait, traduit par Olivier Brossard et Claire Guillot, est son troisième livre en français chez joca seria, après Le Grand Quelque Chose (2010) et On ne sait jamais (2012). Ron Padgett vit à New York et Calais (Vermont).
Anne Portugal, poète et traductrice, a écrit une douzaine de livres, publiés pour la plupart aux éditions P.O.L., Les commodités d’une banquette (1985), De quoi faire un mur (1987), Le plus simple appareil (1992), définitif bob (2002), la formule flirt (2010), et comment nous voilà moins épais (2017), et, avec Suzanne Doppelt, Dans la reproduction en deux parties égales des plantes et des animaux (1999); et chez d’autres éditeurs, en parlant de salut public, lnk (2011), Voyer en l’air, l’Attente (2001), et les gens contents de se baigner, rup&rud (2010), fichier, Michel Chandeigne (1992) et la licence, qu’on appelle autrement parrhésie, Gallimard (1980). Elle a traduit, avec Caroline Dubois,Paramour (P.O.L.) de Stacy Doris, et L’anglais mêlé de Caroline Bergvall, avec Abigail Lang et Vincent Broqua, à paraître en 2017, (Presses du réel). Anne Portugal s’intéresse à la syntaxe, ou plus précisément à la « fantaxe », en cherchant à produire des effets de déliaison, de sauts, d’accélération et de ralentissement. Elle s’amuse à déconstruire les lieux communs de la poésie qu’elle associe au flirt et définit comme « un art de ne pas y toucher ».