L’atelier Michael Woolworth et double change ont le plaisir de
vous inviter le jeudi 9 novembre à 19h
à une lecture de Véronique Pittolo et Catherine Taylor
Atelier Michael Woolworth
2 rue de la Roquette, cour Février
75011 Paris
entrée libre
http://www.michaelwoolworth.com/
Biographies
Catherine Taylor is the author of Image Text Music, a collection of essays on visual culture; You, Me, and the Violence; and Apart, a mixed-genre memoir and political history that combines prose, poetry, cultural theory, and found texts from South African archives. Her first book, Giving Birth: A Journey Into the World of Mothers and Midwives (Penguin Putnam), won the Lamaze International Birth Advocate Award. Her essays, poetry, and reviews have appeared in the Seneca Review, The Colorado Review, Witness, The Believer, and elsewhere, and she is a founding editor of Essay Press, an independent press dedicated to publishing innovative essays in book form. Taylor was a cofounder and producer of The Human Rights Watch Film Festival, and she has received residencies at MacDowell, Yaddo, Djerassi, the Millay Colony, and others. Taylor received her Ph.D. from Duke University. Taylor is a founding codirector of the Image Text M.F.A. and ITI Press.
Véronique Pittolo
J’aime raconter avec la précision de la poésie, sans avoir à m’éterniser dans les longueurs romanesques. Mes livres sont par conséquent brefs. J’absorbe dans le champ de la poésie des personnages de la culture populaire (Schrek), de la mythologie (Hélène mode d’emploi), du cinéma (Gary Cooper ne lisait pas de livres), de l’histoire de France (La Révolution dans la poche), revisitant avec humour les stéréotypes – ogre, princesse, château, héros grec, etc.
Ces images fortes nourrissent mon écriture et constituent une mémoire collective au même titre que mes souvenirs personnels. J’interroge l’effet de retour de ces constructions héroïques qui appartiennent à notre patrimoine (et matrimoine), comme une famille élargie dans laquelle on se reconnaît.
Mon imaginaire doit autant à Nerval qu’aux figures rêveuses de Piero della Francesca ou aux plans séquence d’Alfred Hitchcock. L’éclatement de la narration chez Godard m’influença et me conduisit à élaborer une esthétique du Montage (titre de mon premier livre, éd Fourbis, 1991), à produire des effets de rupture.
Le passage de l’écrit à l’oral est important, processus de réactivation et de dynamisation : la voix (la mienne ou celle d’un comédien) oriente le texte selon les circonstances (fictions radiophoniques, mises en scène avec comédiens, performances, objets multimédias, etc…).
Par ailleurs, j’encadre des ateliers d’écriture depuis 1995 dans l’Éducation nationale, ainsi que des projets culturels multidisciplinaires à l’hôpital, depuis 2007 (Institut Gustave Roussy). J’ai une publié en 2012 un ouvrage avec les patients, autour de la question de la littérature dans un monde vulnérable (On sait pourquoi les renards sont roux, éd Le temps des cerises).
Textes en cours :
Elle fait toujours des histoires (de l’art) :
traversée subjective de l’histoire de l’art occidental, avec pour matrice l’oeuvre de
Piero della Francesca.
Insécurité sociale, une économie Smarties :
Pamphlet burlesque à deux voix sur la décadence du capitalisme mondialisé.